Aujourd’hui 08 mars, journée internationale de la femme. En 2020, nous avons beaucoup appris. Nous avons abordé plusieurs sujets difficiles et vécu de nombreuses prises de consciences collectives. Quel que soit l’âge, de plus en plus de femmes prennent des initiatives et font plus d’actions à leurs niveaux, avec les moyens et ressources à leurs dispositions pour se faire entendre.
Être femme en 2021, c’est se faire entendre (dénoncer la culture du viol, le harcèlement, le féminicide), à faire valoir ses droits et libertés. Être femme en 2021, c’est dénoncer la misogynie et le patriarcat, c’est comprendre qu’on n’a pas à avoir honte pour avoir subi des agressions sexuelles. En 2020, nous avons remarqué que de nombreux noms sont sortis dans les médias et sur Internet. Des artistes que l’on admirait, mais parfois même des gens de notre entourage et des connaissances. Ce fut difficile à lire pour tous, mais très difficile à lire en tant que femme.
Être une femme en 2021, c’est attendre un véritable changement qui ne semble jamais arriver, c’est demander qu’on aille plus loin dans nos réflexions pour une fois et qu’on arrête de normaliser des actions discriminatoires et violentes envers les femmes que nous connaissons de près ou de loin.
Être femme en 2021, c’est comprendre que la question des Objectifs du Développement Durable est une question d’urgence à laquelle il faut prendre activement part. Comprendre que la bonne information et l’éducation sont les bases d’une communauté solide. Prendre conscience que la consommation et la gestion durable et consciente de nos ressources sont des responsabilités que nous avons envers la planète.
Être une femme en 2021, c’est aussi éviter aux générations futures les contraintes auxquelles nous faisons face et espérer qu’aux problèmes de nos prédécesseurs, on trouve enfin une solution.